samedi 28 décembre 2013

Mégal-O'night



Et voilà c'est terminé ! Troisième mégalo pour nous mais première accompagnés de Franck. On n'arrive pas trop tard sur place et là, grosse surprise, le départ se situe en contrebas d'un flanc de coteau de plusieurs kilomètres ce qui laisse sous-entendre qu'il va falloir le grimper pour accéder au plateau de la course.
On mange le plus tôt possible, entourés des coureurs de la Cendrillon prêts pour le départ, c'est sympa, on a l'impression d'être passé à l'étape suivante, l'étape des ultras. Fini les saucisses, on évite de se goinfrer et on teste la bouffe made in Chartainvilliers de Yannou qui se lance dans le bio.
Les copains de Rado 79 arrivent, toujours souriants.


On croise d'autres têtes connues, finalement le monde des CO ultras est assez restreint et on y croise toujours les mêmes personnes, plutôt sympathiques au demeurant.
On s'habille dans la salle, on teste les lampes, deux par personne, une pour la course, une pour la recherche des balises qui restera dans la main tout au long de la course.
Franck découvre l'usage des règles avec échelles intégrées sur une course de CO. Il emprunte la deuxième de Francis, elle s'ajoute à la mienne qui ne sortira du coup pas de mon sac !
Pour l'instant nous sommes plutôt optimistes sur la météo, il était prévu de la pluie à partir de 20h, il est 21h45 et toujours pas une goutte.
22h heures arrivent, on sort pour le départ, il pleut !!!!! On se cache lâchement sous la tente pour repousser l'heure du bain....


Distribution des cartes, 5 au total, fois 3 puisque nous avons décidé d'en prendre une par coureur.
Franck semble en forme, on sait qu'il va partir bille en tête, on lui confie donc le doigt électronique, celui qui fatigue car il oblige le porteur à faire quelques pas en plus pour aller pointer, pas qui se soldent par des kilomètres en fin de course et un peu de récup en moins. Autrement dit, pas le rôle le plus envié, mais il est en forme.
Nico et Francis partent déjà de leur côté pour tracer, on ne les reverra plus de la course.
On décide de partir plein ouest sur les trois premières cartes, on ne tracera que celles-ci, pour la suite on verra plus tard.
On se met à courir, sous la pluie et au final j'ai dû un peu trop forcer sur les pâtes de Yannou, j'ai mal au ventre pendant les 4 ou 5 premiers km, une pause nature et papier biodégradable s'impose. Ça ira mieux ensuite.
Franck part donc devant, il ne décollera pas de cette place durant toute la course ce qui ne nous dérange pas, je préfère courir derrière pour ma part. L'orientation se fait en commun, Franck part sur son idée, nous corrigeons au besoin, quand il court plein sud alors qu'il faut aller au nord par exemple. Je donne toutes les distances grâce à la règle, Yann remet alors son Garmin à 0 et donne le top à Franck qui s'engouffre alors dans la forêt à la recherche du poste à pointer, nous le suivons de loin.
Pour tout ce qui est des azimuts, nous nous en chargeons avec Franck. Chacun prend le sien à la boussole pouce, on s'écarte cependant un peu les uns des autres pour ne pas passer à côté, on allume la deuxième lampe, Yannou s'occupe de la distance et c'est parti, on coupe à travers bois.
Au final, même si le rythme n'est pas très élevé en raison de la boue omniprésente, nous ne nous perdrons jamais, ne jardinerons jamais et tomberons toujours le nez sur les balises, ce qui fait notre fierté, il faut bien se rattacher à quelque chose non, car pour ce qui est de la vitesse ce n'est pas tout à fait ça !
1h30 de course et le premier jeu de super piles achetées à Taiwan, après moult péripéties lâche Yannou !
Sinon la course se déroule comme prévu sous la pluie et dans la boue, Franck devant et nous ... derrière ! Enfin c'est de moins en moins vrai au fil des kilomètres.
3h de course, le deuxième jeu de piles de Yannou le lâche plus sa deuxième lampe, donc plus de lumière, ce qui peut paraître problématique pour une course de nuit !!! On lui propose une lampe, mais non, faut assumer, il va courir devant moi en comptant sur ma lumière... lui qui s'est abimé la cheville dans un trou 2h auparavant, ce n'est pas gagné.
Il va finir par accepter, au bout de 3 ou 4h la troisième lampe de Franck, enfin, l'honneur en prend un coup mais en pleine forêt personne ne le saura... ;-)
Nous ne passerons pas par le ravitaillement, au final j'aurais bu 1 litre d'eau, pas suffisant mais bon il ne fait pas chaud et il pleut, pris deux ou trois barres de céréales, tapé dans les cacahuètes (ça c'est cool, un peu de salé !) et pris un sandwich pain de mie au jambon qui fait du bien également.
J'ai un petit passage à vide sur les coups de quatre ou cinq heures du matin, je suis (du verbe suivre!) alors bêtement les copains sans me soucier de rien, autrement dit, je dors tout en courant pendant une demi-heure, mais cela me fait du bien et ils gèrent très bien sans moi ! Je me réveille à la suite d'une nouvelle pause biodégradable.
Sur les coups de 5 ou 6 heures se pose la question de la gestion de fin de course. Yann nous annonce que nous sommes à 6 ou 7 km de l'arrivée, on décide donc d'abandonner une balise qui nous écarte vraiment du chemin du retour et de finir le reste des postes de la carte. Franck insiste pour aller sur la quatrième carte, on préfère jouer la sécurité et rentrer tranquillou sans rien louper de ce qui est déjà tracé, je rejoins Yannou sur ce point.
Au final, nous arriverons plus d'une heure avant la fin officielle, nous n'étions qu'à 2 km de l'arrivée et aurions largement eu le temps d'aller sur cette fameuse quatrième carte, mais bon, ce sera pour l'année prochaine.
Les rado finissent une place devant nous grâce à cette fameuse balise écartée et Francis et Nico 3 places devant avec un petit tour sur cette fameuse quatrième carte.
49 km pour nous, avec juste 600 m de trop par rapport à la distance idéale c'est bien, très bien, nous avons rempli notre contrat, l'année prochaine on tracera toutes les balises !



Merci aux organisateurs, aux bénévoles toujours sympa sur cette course, aucune erreur constatée sur la pause des postes et ce malgré des cartes vieillissantes.
Un seul petit bémol concernant l'organisation avec le repas du matin. Le petit déjeuner est un peu juste après 10 heures de course dans la boue, des spaghettis bolognaises auraient été les bienvenues malgré l'heure matinale mais bien tardive pour les coureurs.
On s'enfile tous ou presque une cannette de red bull histoire de tenir compagnie à Francis qui va nous ramener en voiture après une nuit blanche.
Petite douche bien chaude en rentrant, petite sieste dans l'après-midi et pas une courbature, c'est cool !!!
A bientôt pour le raid 28 en janvier...

Nous reviendrons l'année prochaine, c'est sûr !

It was a nice trip guys !!!




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